Henri IV en Hercule, peint par Toussaint Dubreuil
Fils d’un sellier, il est né à paris en 1558 ou en 1561 et mort à paris en 1602. Il a été peintre d’Henri III et Henri IV.
Hélas les grands décors qu’il a réalisé pour Fontainebleau, Saint Germain en Laye et la petite galerie du Louvre ont pour l’essentiel disparu. Des 27 tableaux du cycle d’hercule (traditionnellement assimilé au roi de France), disparus en 1703, il ne reste à l’exposition que « le jeune hercule apprenant à tirer à l’arc » et des 78 peintures du cycle de la Franciade de Ronsard (l’origine légendaire des rois de France), disparus en 1777, il ne reste que 6 tableaux dont trois sont à l’exposition.
Cela rend donc d’autant plus précieuse cette exposition qui présente plusieurs tableaux et de nombreux dessins.
Le visiteur protestant sera accueilli par un tableau d’environ 1600 représentant Henri IV en hercule terrassant l’hydre de lerne, qui représente la ligue catholique.
Le tableau du mois présenté au Louvre dans l’aile Sully, sur le chemin de la présentation des 44 tableaux de l’excellente collection Motais de Narbonne est le tableau de Cranach l’ancien représentant Magdalena Luther. L’intérêt de la présentation n’est pas essentiellement de montrer ce tableau connu de la collection du Louvre mais l’important panneau explicatif qui indique qu’après des dizaines d’années de polémiques entre les spécialistes pour savoir si c’était ou pas le portrait de la fille chérie du réformateur, morte à 14 ans, l’analyse dendrochronologique du bois a permis de trancher la question de la datation donc de l’attribution du portrait. Elle a permis de démontrer que plusieurs tableaux de Cranach proviennent du même arbre, dont deux se trouvent dans la même salle du Louvre.
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