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Simone Lagrange

Simone Lagrange

Puis-je signaler ce film documentaire vu voir hier en avant-première au MAHJ (musée d’art et d’histoire du Judaïsme).

Déportée à l’âge de 13 ans, Simone Lagrange est une survivante d’Auschwitz-Birkenau et l’un des témoins majeurs du procès Barbie. Le film recueille aujourd’hui son récit. Aux adolescents qui l’écoutent, elle dit : « je ne suis pas devenue ce qu’ils auraient voulu que je sois ». Dans la vigueur de sa parole, se retrouvent l’adolescente de 13 ans qu’elle était, autant que la révolte et la ténacité qui ont toujours été les siennes. L’expérience intime qui est au cœur de tout témoignage de déporté, dans sa subjectivité même, fait de chaque témoin le porteur d’une parole irremplaçable. La singularité de celui de Simone Lagrange nous confronte à la question insondable de l’humanité d’Auschwitz comme à celle de l’énergie vitale du sujet qui maintient l’humanité.

« Moi, petite fille de treize ans » Simone Lagrange témoigne d’Auschwiz. Un film écrit par Elisabeth Coronel et Florence Gaillard, et réalisé par Elisabeth Coronel, Florence Gaillard et Arnaud de Mezamat. Il faut également signaler la musique originale qui est de Mathias Maffre, et la musique finale : Arvo Pärt – (Variationeb zur Gesundung von Arinuschka).

À 13 ans, Simone Lagrange disait : « quand je retournerai à l’école je leur raconterai ». Elle n’est jamais retournée à son école, mais elle est revenue « chez elle » pour écrire une autre page du livre de sa vie.

Ce film sera projeté par France 2 le 15 avril en deuxième partie de soirée (23h06).

Ajoutons que ce n’est pas un film misérabiliste, mais plutôt un film qui témoigne d’une espérance, du devoir de rester en vie. C’est aussi un film émouvant dont on ne ressort pas indemne. L’auditorium du MAHJ était plein, beaucoup de jeunes étaient venus, et à la fin de la projection, les spectateurs avaient du mal à se lever de leur siège tant ils étaient – comme on dirait aujourd’hui – « scotchés » sur leur siège !

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8 Réponses à “Simone Lagrange témoigne d’Auschwiz”

  1. benoite dit :

    C’est ce soir sur FR2, à 23h : j’espère que nous pourrons en reparler ici après.

  2. bories dit :

    bonjour mme Lagrange j’espere que vous pourrais lire ce message j’ai vu le reportage et votre temoignage sur france 2 je vous trouve trés courageuse de parler de votre histoire avec tant de simplicite vous mavait fait penser a mon arriere grand pere qui me raconter des histoire sur sa fuite de lorraine apres l’arrivée des allemands pourtant je n’ai que 24ans et je trouve affreux que des gens puisse faire autant de mal a des personnes qui n’ont pa la meme religion ou la meme nationalite votre histoire m’a beaucoup touchée je vous admire vraiment et j’espere que lorsque notre generation aura votre age nous n’oublirons pas ce qui c’est passe que les temoignage resterons dans la memoires de nos enfants, petits enfants, arriere petits enfants et ainsi de suite c’est tellement important de garder en memoire cette rafle horrible qui marquera a jamais tte les generation future
    merci de se temoignage bouleversant

  3. lagrange dit :

    je suis le fils de mme lagrange, je vous remercie de vos post, et je les imprime pour lui faire parvenir

  4. Dams dit :

    Bonjour madame Lagrange, je m’appelle Damien j’ai 29 ans et j’ai été très ému par votre témoignage sur fr2. J’ai vu beaucoup de reportages sur la guerre et ses atrocités mais aucun ne m’avait touché a ce point. J’admire votre courage car parler de ce qui s’est pas doit etre très difficile. La barbarie dont les nazis et les ss ont fait preuve pendant la guerre est inimaginable.
    Ma grand-mère (paix a son âme) a elle meme caché une famille juive pendant 4 ans et je suis tres fier d’etre son petit fils.
    J’espere que les jeunes générations verront ce reportage et qu’ils feront en sorte que cela ne se reproduise jamais.
    Encore merci pour ce récit poignant et pour votre courage.
    Amitiés

  5. benoite dit :

    Merci à tous de vos témoignages, à ceux qui ont pris le temps de venir partager le commentaire ici.
    Il y a eu des personnes, et aussi des paroisses, qui ont été remarquable pendant la guerre, et il y a aussi eu tous les autres, dont l’histoire est moins glorieuse comme on a vu dans le film.
    c’est le reflet de la société qui est diversement composée.
    Le Chambon « célébrait » cette résistance encore récemment, avec la Cimade. (voir Réforme du 7 avril je crois à ce sujet).
    Boltanski y a rendu hommage avec la « Monumenta 2010 », pour le devoir de mémoire.
    Madame Lagrange avec ce film si vrai, si émouvant : merci à vous Madame.

    Comme Damien, je dirais plus jamais ça, même si on sait que cela pourrait tout aussi bien se reproduire demain : la Shoah ne sert hélas pas d’antidote, et il nous appartient à tous d’observer les signes qui pourraient se manifester ici ou là, et d’avoir le courage de ne pas rester passif à ce moment là.
    nous en avons souvent l’opportunité, hélas.

  6. d amato stephane dit :

    bonjour simone j ai souvent pencer a vous je sui stephane le fils de votre amie renee ki habiter a brignoud aimerai renouer contacte a bientot je l espere

  7. Laure dit :

    J’ai découvert seulement il y a quelques mois l’histoire de Mme Lagrange. Et je cherche à lui envoyer un courrier. Car c’est en faisant des recherches sur mon père, que j’ai appris qu’il avait habité la même maison que Mme Lagrange à Saint-Fons dans les années de guerre. C’est pour cela que j’aurais aimé lui écrire et bien sûr aussi parce que son histoire m’a beaucoup touchée

  8. Peut-être pourriez-vous écrire au musée d’art et d’histoire du Judaïsme ?

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