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Bible - http://www.flickr.com/photos/62140966@N02/16213955339 Found on flickrcc.net

Question d’un visiteur :

Bonjour ,merci encore infiniment de répondre à chaque fois à mes questions .
Je voulais avoir votre avis ou votre interpretation sur ces passages des évangiles.

  • « Marc 16:16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Quel est le sens du mot « condamné  » dans la bible ? Quel conséquence pour les gens qui ne croient en rien ?
  • « Luc 14:26 Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » Ses paroles sonnent à mes oreilles de manière violente notamment par la présence du verbe « haïr » ? Quel en est votre avis ? Faut t’il voir ces mots d’une manière métaphorique ?

Merci beaucoup pour votre temps.

Réponse d’un pasteur :

Bonjour

Je ne pense pas que ce genre de passage sur le jugement concerne telle ou telle personne qui serait condamnée, mais plutôt ce qui, en chaque personne, est source de trouble et de mal. Le jugement n’est ainsi pas une sélection des personnes mais plutôt une purification de la personne. Le jugement de Dieu est alors effectivement de l’amour pour chacun, un amour bienveillant et même actif, rendant plus juste, plus en forme. Il n’est pas à redouter, ni à attendre pour le futur, mais à espérer et à vivre chaque jour, si possible, et pour notre genèse.

En ce qui concerne l’autre passage, mais en général tous les passages de la Bible et plus précisément les paroles de l’Evangile, il ne faut pas les prendre comme des réponses mais comme des pistes de questionnement. Ce n’est pas possible non plus de lire à la lettre le commandement de Jésus « ne résistez pas au méchant ». Concernant la haine des proches, cela peut être extrêmement libérant et se voir autorisé à avoir ce sentiment, d’être autorisé à être, à évoluer personnellement sans le vivre comme une trahison. Ensuite ce passage est à concilier évidemment avec le commandement ultime d’aimer son prochain, bien sûr.

Amitiés fraternelles

pasteur Marc Pernot

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