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Ange de Paul Klee

Ange de Paul Klee

Question d’un visiteur :

Bonjour,

Ayant eu un échange avec une amie au sujet de la prière. Je lui disais remercier Dieu pour ce qui me réjouit comme par exemple un rayon de soleil sur un champ de coquelicot ou la chance d’avoir des amis, une petite fille adorable, d’être en bonne santé, etc., etc. …
Ce à quoi elle me répond : « Le fait même de remercier Dieu en particulier pour toute chose qui nous arrive de bien me pose problème. Si Dieu n’est pour rien dans nos malheurs pourquoi serait il à l’origine de nos bonheurs ? »

Alors que puis-je lui répondre ?

Bien amicalement.

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir,

« Si Dieu n’est pour rien dans nos malheurs pourquoi serait il à l’origine de nos bonheurs ? » demande votre amie.
Mais pourquoi faudrait-il que ce soit symétrique ?

Pourquoi une personne qui serait responsable de beaucoup de bien serait-elle nécessairement aussi source du mal ? Je ne sais pas, mais moi, c’est plutôt l’inverse qui me semble logique. Quand une personne a été bonne pour moi, je la soupçonne d’autant moins d’être responsable du mal qui m’arrive. Même si ce n’est pas une certitude, c’est quand même une question de probabilité.

Donc, oui, nous pouvons remercier Dieu de ce qui est bon dans ce monde et dans la vie. Et nous pouvons aussi nous ouvrir à lui pour ce qui est du mal, non pour imaginer une seconde qu’il en serait responsable, au contraire. Face au mal, nous pouvons nous ouvrir à Dieu comme source de vie, nous pouvons nous ouvrir à lui dans la repentance (pour le mal qui vient de nous, ou le bien que nous n’avons pas fait), nous ouvrir à lui dans l’espérance (qu’il poursuive l’œuvre de sa création)…

Donc, bravo pour votre réflexe inspiré de remercier Dieu pour les bonnes choses et de ne pas avoir imaginé une seconde qu’il puisse être responsable des catastrophes !

Amitiés

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Une Réponse à “Question : « Si Dieu n’est pour rien dans nos malheurs pourquoi serait il à l’origine de nos bonheurs ? »”

  1. Raphaël dit :

    Bonjour
    Non en effet, il serait stupide d’imputer à quiconque la responsabilité de tous nos malheurs. En revanche, on pourrait reprocher à Dieu de ne pas savoir nous en protéger !
    Certains malheurs sont d’origine hasardeuse, c’est un fait. D’autres le sont moins. Lorsque la probabilité est infime, lorsque le scénario est invraisemblable, lorsque les circonstances sont abracadabrantesques, on peu se poser des questions… Et lorsque l’histoire se répère maintes et maintes fois, on en vient carrément à se demander si on n’a pas « la guigne » ! Sauf que ce genre de passages, généralement ponctués de « t’inquiète pas, la roue tourne ! », durent parfois des années, des décénnies…
    Que penser alors ? Dieu oublirait-il certains de ses petits protégés ?
    Et dans ce cas ? Comment s’en sort-on, de la guigne ? Parce que d’après mon expérience perso, ces histoires de roue qui tourne, c’est une vaste foutaise !!!
    Alors je préfère penser que mon bonheur est principalement du à ma sensibilité, aux gens qui prennent soin, qui prennent le temps, à la volonté, à l’altruisme, à l’empathie, aux efforts, à la persévérance, plutôt qu’à la bonté vacillante de ce dieu qui se révèle être d’un lunatisme inouï, et qui semble avoir ses petits protégés… et ses têtes de turc !
    Bien à vous
    Raphaël

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